Où sont tes victoires

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A l'heure du départ de nos "ex amis" de la CFDT, ceux-ci ont pondu un petit texte de 30 pages explicitant en détailles les dérives de l'UNEF.
Loin de mes pensée de donner un quelconque crédit aux positons de la Confédaration étudiante", les auteurs de ce pamphlet, mais, avec le recul, je ne peux que leur donner raison sur un très grand nombre des points évoqué dans ce document. Le fait que le gros de nos trouppes soient des premiers années qui ne réhadèrent jamais, que nos mobilisations sont quasiement jamais suivi par plusde 300 personnes à la fois (sur des campus de plus de 100 000 étudiants) , que nous usons souvent de la désinformation et que les propositions concretes sont plutôt rare... et là ou ca m'a le plus reveillé, c'est lorsque nos pratiques d'hadésion sont montrées comme un des moteurs du si puissant taux d'abstention aux élections nationales, ce même taux d'abstention qui à mis Le pen au second tour...

Je vous laisse avec l'introduction et vous propose l'intégralité du document en <a href="http://www.confederation-etudiante.org/filemanager/download/7" target="_blank">téléchargement</a>.



"UNEF : où sont tes victoires ?
De l'analyse du mouvement étudiant et de l'Unef en particulier

Créée en 1907, l'Union Nationale des Étudiants de France a connu ses heures de gloire de la fin de la seconde guerre mondiale au début des années soixante. De ces moments fastes, restent encore aujourd'hui des acquis importants de la vie étudiante. Parce que l'UNEF fut à l'origine de ces avancées et parce qu'elle fédérait la grande majorité des étudiants, cette période est restée dans les mémoires celle de « la Grande UNEF ». Depuis, l'UNEF a subi de multiples recompositions, traversé de multiples scissions. Dans les années 70, le tribunal de grande instance, saisi pour trancher un litige entre deux de ses fractions concluait à cette époque qu' « en droit comme en fait, il n'y a plus d'UNEF ».

Depuis les années soixante, l'UNEF, ou plus exactement les différents groupes et sous-groupes qui s'en revendiquent, n'ont jamais organisé le monde étudiant comme l'a fait la « Grande UNEF ». Depuis ses premiers affaiblissements, l'UNEF connaît une évolution déclinante sur la longue période.

On peut volontiers reconnaître qu'elle a plutôt mieux « tenu » le monde étudiant du milieu des années 80 au milieu des années 90, du mouvement Devaquet de 1986 à celui sur le CIP en 1994. Mais il ne faut pas confondre « tenir son milieu », ce que l'UNEF a fait parfois, et l'organiser, le représenter, le structurer, ce qu'elle n'a plus jamais fait en 40 ans. En 1986, comme en 1994, comme après chaque mouvement de la jeunesse, l'UNEF s'est avérée incapable d'accueillir dans ses rangs les étudiants. Ses tentatives pour « muter » ou « refonder » n'ont jamais dépassé le stade des textes de congrès.

L'année 2001 aurait, nous dit-on, marqué le retour de la « Grande UNEF ». Une UNEF forte, réunifiée. Mais ce qui a été présenté comme « le rassemblement du mouvement étudiant », n'aura été au mieux que le ralliement d'une cinquantaine de militants d'extrême gauche au processus de résurrection d'un mythe. Dans la réalité, c'est même pire puisque cette réunification, dans le même temps qu'elle masque, plus ou moins bien, les faiblesses importantes de l'UNEF, n'a fait que renforcer son repli sur elle-même, sa perte de substance et de contact avec les étudiants, sa marginalité, sa logique contestataire stérile…
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Texte en ligne sur le site de la "Confédération étudiante", mouvement qui s'est divisé de notre UNEF en 2003.


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Publié dans unef - général

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